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Photo du rédacteurMorgan Allemand

Western VS Japanese knives




Depuis aussi longtemps que je peux me rappeler, je suis fasciné par les arts martiaux, les ninjas et les samouraïs. Je sais, c’est clairement une vulgarisation culturelle des pays d’orient, mais en tant qu’enfant, je ne faisais pas la différence. Y avait des katanas, des étoiles de ninja, des shuriken, des grappins, et toutes sortes d’armes et attirails plus intrigants les uns que les autres.


Cette influence cinématographique a clairement piqué ma curiosité pour la culture japonaise : leur attention au détail, un dévouement à la perfection de leur art, et leur patience légendaire. Trois qualités que, disons, j’aurais aimé voir un peu plus développées dans mon caractère naturel.


A l'âge de 17 ans, j’ai eu la vision (probablement après avoir vu Kill Bill et admiré le rôle de Hatori Enzo, le forgeron du Katana mythique créé pour servir Uma Thurman et sa vengence), que je forgerais un jour un katana japonais. C’est même devenu un item ajouté à ma bucket list. Check!


Mon intérêt pour les couteaux et objets pointus a été influencé sans aucun doute par les films des années 90-2000, mais je crois aussi que je porte en moi (d’une vie passée sûrement), le bagage d’un forgeron de l’époque médiévale. Que l’on croit aux vies antérieures ou non, l’appel pour moi de faire des couteaux était clair.


En débutant mon aventure de coutelier, je me suis rapidement rendu compte que mon intérêt, une fois de plus, se tournait vers les influences Japonaises. Et après de nombreuses explorations entre les diverses influences des styles de couteaux de cuisine, voici pourquoi je choisis de me spécialiser vers la fabrication de lames d’inspiration japonaise.


  1. La performance : les lames japonaises ont une géométrie généralement très fine. Surtout pour les couteaux à légumes (90% de mes fabrications). Cela permet une coupe qui requiert très peu d’effort, et donc une expérience exceptionnelle pour l’utilisateur. Attention, un acier dur et fin peut “chiper” si utilisé dans un mouvement de torsion!

  2. Les aciers sont forgés souvent en configuration multi-couches. San mai (3 couches, littéralement), go mai (5 couches), ou damas. Ce procédé confère des propriétés particulières à la lame résultante :

    1. résistance à l’oxydation si les couches additionnelles sont en inox

    2. meilleure résilience mécanique si les couches sont en acier doux

    3. possibilité de forger des lames plus fines, car elle résistent à la sévérité de la trempe thermique

  3. La facilité d’entretien pour l’utilisateur est accrue. Les lames sont (si conçues avec cette intention en tête) plus faciles à aiguiser et à garder tranchantes à long terme.

Bien sûr, c’est sans nommer la simplicité des design, le caractère mystérieux et sacré des techniques japonaises, l’élégance et la grâce du geste pratiqué des années durant. Mais tout cela est subjectif et reste à l’état de préférences personnelles.


Donc, attendez vous à voir encore plus d’inspirations japonaises dans mon travail, tant dans les procédés que dans les résultats. Et je ferai mon possible pour continuer de vous partager les procédés, wins and fails, tips et insides de ma passion.


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